Japan Expo/Comic Con’ – 30 juin/3 juillet 2011

Ce week-end c’est la Grande Messe Geek : la Japan Expo/Comic Con’.

Comme tous les ans, ça s’annonce comme un salon/festival monstrueux en terme d’offres, de surprises et de passants (ils prévoient 190 000 entrées). Au menu : du manga bien sûr, du comics of course, mais aussi pas mal de jeux vidéos, de séries TV (web ou non) et même du jeu de rôles. Et puis il faut pas oublier, en marge des stands classiques, des animations, de nombreuses séances de dédicaces, des conférences et la diffusion de plusieurs séries et films en avant première (le nouveau film Fullmetal Alchemist et le dernier film d’animation Green Lantern: Emerald Warriors). C’est très fourni, très varié et à chaque fois je suis toujours surpris par l’immensité des lieux (on s’y perd facilement et on ne s’y retrouve jamais sans plan).

Pour ma part, j’y serais au moins le jeudi toute la journée. En plus j’ai gagné une entrée gratuite grâce à l’excellent podcast comics Comixity (quoi vous ne connaissez pas ?), je ne me ferais donc pas prier pour me balader, papoter et acheter (bah oui, y’a toujours des offres auxquelles un geek ne peut pas dire non).

Je précise que l’entrée à Japan Expo permet d’aller au Comic Con’ sans payer et inversement : les deux se trouvant au même endroit et n’étant pas séparés (il y a simplement une porte d’entrée pour l’un et une porte d’entrée pour l’autre).

Insidious – film


Insidious c’est le petit dernier du malin James Wan (Saw 1) et Leigh Whannell (Saw 1).
C’est un film de maison hantée et un film de possession. Et j’en suis ressorti très enthousiaste.

Si l’histoire reste assez classique, l’ambiance qui s’en dégage est vraiment prenante. Réalisation (perceptives impressionnantes), travail sur le son, sur les points de vue et montée progressive (insidieuse quoi) de la tension, petit à petit… pour verser dans un truc très baré en seconde partie.

Alors oui, il y a une nette rupture de ton mais j’estime que c’est aussi ce qui fait le charme de ce film, qui lui donne une réelle personnalité. Passé la première moitié, s’enchaînent des moments humoristiques/grotesques à la Twin Peaks (des personnages très décalés pour le genre posé jusqu’alors), des moments qui rappellent les jeux Silent Hill et le Darkness de Balaguero (décor, obscurité brumeuse, quotidien horrifique) et il y a même quelque chose de Freddy dans son final hystérique (gamin apeuré, situation onirique et boogeyman de passage). C’est d’ailleurs toute cette seconde partie qui m’a franchement emballé tellement les événements s’enchainent sans répits et la rupture de ton est agréable parce qu’inattendue.

Insidious, c’est un film de maison hantée, oui, mais c’est surtout un train fantôme de fête foraine.

Print O’Clock – cartes de visite

Après m’être retrouvé plusieurs fois comme un couillon, sans rien à donner aux contacts rencontrés à droite et à gauche sur les salons, je me suis dit qu’il faudrait – Vindieu ! – que je me fasse des cartes de visite. Quelque chose d’un peu pro, d’un peu cool, et qui répertorie toutes mes coordonnées. Me voilà donc à la recherche d’un site qui paraisse sérieux, compétent, pas trop cher et réactif. Genre le Saint Graal de la carte de visite.

Je ne sais pas si Print O’Clock est le meilleur et le moins cher de tous les sites du genre mais, en tout cas, j’ai testé et j’en suis très satisfait. Du coup, coup de pub si ça peut vous servir aussi.

Avant même de s’inscrire ou de débourser, le « devis express » (le truc en plein milieu de la page) permet de connaître le coup global de la commande. Ainsi pour 100 cartes de visite, en acceptant d’être livré en J+2 (le jour commandé + 2 jours), dans un format (classique) de 8,5 x 5,4 cm, en 350 gr couché mat (épaisseur « solide »), avec un seul recto (et un verso blanc), sans pelliculage (couche de protection) et sans vérification des fichiers par Print O’Clock, ça donne 19,14€ TTC, frais de port compris (33,49€ TTC avec vérification des fichiers).

Ceci dit je ne conseillerais pas à quelqu’un qui n’est pas un minimum compétent en infographie de se passer de la vérification du ou des fichiers. Pour savoir si vous l’êtes, c’est très simple : si vous savez vérifier et modifier la densité de votre noir CMJN pour qu’il n’excède pas 220%, vous pouvez vous en passer. Si non, ce serait dommage de recevoir quelque chose qui n’est pas conforme à ce que vous vouliez.

Comme je me suis aperçu que faire une carte de visite Recto/Verso ne coutait qu’1 euro de plus, je me suis autorisé cette folle excentricité facilitant la mise en avant de mon côté « couteau suisse » (mi-graphiste mi-écriveur quoi !). D’un côté les infos publiques -blog, twitter, facebook-, de l’autre, les coordonnées pro/perso. Une Police qui rappelle les machines à écrire (auteur quoi !), un jeu sur les couleurs que j’utilise souvent (graphiste mince !), une accolade qui, tout en rappelant l’écriture, donne l’impression que les informations sont contenues dans une bulle de BD (scénariste zut !), ma tronche dessinée (histoire de montrer que je gribouille un peu aussi), le logo du blog de l’autre côté pour le côté « branding », de la place pour écrire éventuellement une ou deux infos ponctuelles supplémentaires et voilà ! C’est déjà beaucoup, et c’est déjà pas mal.

Bons plans ou mauvaises expériences dans le domaine de la carte de visite et de l’impression à la demande, n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires !

Paths of Hate – animation (et news)

En ce moment, je suis dans une période un peu bizarre où, finalement, il se passe pas mal de choses – pas mal de projets en cours si on fait le compte – mais où je n’ai finalement aucune visibilité sur ceux qui aboutiront ou non. L’expérience m’a prouvé qu’au moins 50% des projets seront abandonnés, annulés, oubliés et seront remisés tandis que l’autre moitié deviendra quelque chose dans six mois, un an, deux ans voire plus. Du coup, je suis bien incapable de parler de projets aux contours si flous, à la géométrie si variable à l’heure actuelle. Pas envie de potentiellement vous exciter le geekomètre si c’est pour vous doucher la semaine suivante ou devoir répondre « rien du tout », pendant des années, à la question « mais au fait, c’est devenu quoi machin-truc ? Ça avait l’air génial ». Bref, c’est pas parce que je ne dis rien que je ne fais rien.

Du coup, je vous laisse avec ce trailer/teaser qui date un peu mais qui m’excite toujours autant la rétine. Bande annonce pour un futur film d’animation qui pourrait aussi servir, j’imagine, de trailer pour le futur Guts de, entre autres, Brand. Évidemment, comme vous êtes des gens biens, vous allez le regarder en HD et en plein écran.

Presque Minuit – roman – soumissions éditoriales

Jamais évident de parler des projets en cours, surtout quand on a aucune idée de la façon dont ils vont (ou non) aboutir. Je m’y risque d’ailleurs très peu depuis la nouvelle mouture de ce blog-o-site. Du coup, pas de mises à jour depuis deux bonnes semaines parce que j’avais la tête dans le guidon avec les finalisations de nouvelles pour des concours/appels à textes (j’en reparle en temps voulu), le largage du troisième roman auprès de mes relecteurs téméraires préférés (là, aussi, j’en ferai la présentation sous peu) et une bonne grosse révision (aussi vulgairement appelée « troisième jet ») de Presque Minuit. Je voulais donc boucler certains trucs, histoire d’y voir plus clair, pour faire la mise à jour.

C’est chose faite.

Pourquoi ai-je retouché Presque Minuit ? De manière générale, quel que soit le texte, il y a toujours des choses à retoucher, des éléments à améliorer. De manière plus personnelle, depuis un an, j’ai beaucoup écris et j’ai donc évolué. En bien et en mal, peut-être, mais en tout cas, j’ai acquis une petite expérience que je n’avais pas en écrivant Presque Minuit (premier roman, premier vrai essai d’écriture romancée).

Ainsi, à la faveur d’un retour particulièrement intéressant et détaillé d’un éditeur et de l’enfilade de messages qui s’en suivit, l’idée à fait son chemin. En réfléchissant à mon intrigue, aux éléments que je pouvais améliorer, aux détails que je pouvais rajouter, et avec l’œil neuf de celui qui n’a pas regardé son texte depuis six mois, j’ai remis mon ouvrage (cent fois) sur le métier. Je me suis rendu compte que si certaines idées étaient là, elles n’étaient pas assez mises en avant. De même que des pistes et des intrigues pour un éventuel/futur/hypothétique second tome pouvaient être directement introduites ici sans que ça sonne faux ou ne fasse déplacé. J’avais aussi l’envie d’ajouter quelques courts chapitres pour développer le passif de certains personnages afin de donner du relief à leurs actions présentes. Le faire m’a aussi permis de donner un peu plus de corps à l’intrigue (et aux sous-intrigues par là même) et de maintenir une tension dans la dernière ligne droite en ajoutant quelques rebondissements supplémentaires.

C’est vraiment pas évident de revenir sur une histoire ancienne (vous allez me dire, elle n’a qu’un an. Oui mais quand on écrit « beaucoup », c’est déjà… de l’histoire ancienne). J’avais oublié une partie de l’intrigue et me remettre dans le bain n’a pas été facile. Ça a nécessité une certaine vigilance (et une relecture complète pour finir) afin de ne pas me contredire ou commettre des bourdes de description mais le faire m’a, semble-t-il, permis de tirer ce manuscrit vers le haut et ce, sans pour autant changer l’intrigue de fond. Parce qu’au final, l’histoire est la même, la structure est identique. J’ai « simplement » ajouté des détails, précisé des descriptions, reformuler des tournures équivoques, fait intervenir deux-trois figurants, renforcé l’ambiance et approfondis certains éléments de contexte. Ainsi, sans avoir le moins du monde cherché à en rajouter ou à grossir artificiellement l’intrigue, le roman a pris à peu pris 45 pages (techniquement de 415 000 signes, il est passé à 480 000).

Maintenant que c’est fait, je me sens beaucoup plus à l’aise pour effectuer un vrai démarchage éditorial. Oui, parce qu’autant je l’avais fait pour Reservoir Girl, il y a quelques mois, autant je n’avais pas vraiment passé le cap avec Presque Minuit. Du coup, c’est ma prochaine étape : soumettre PM aux éditeurs potentiellement intéressés. Bref, y’a plus qu’à !

P.S. : Qu’est-ce que vient faire une illustration tirée du dessin animé Nadia, le Secret de l’Eau Bleue (qu’on pourrait résumer par du Jules Verne en animé) dans ce billet ? La réponse est donnée dans le résumé. Ce dessin animé est l’une des nombreuses inspirations de Presque Minuit (et avec le recul, c’est même la principale, tant cet animé m’a marqué dans ma prime jeunesse). Au rayon clins d’œil/hommages/influences japonaises de ce roman, et pendant que j’y suis, je rajouterais sans hésiter Laputa – Le Château dans le ciel, Lupin the Third, Fullmetal Alchemist, Steamboy et Akira.