C’est fait ! Le manuscrit de « Une Armée à Moi Seule » est envoyé !
À ce stade, le roman compte 780 000 signes (130 000 mots) soit à peu près un bébé dodu (Ordo tournait à 500 000 signes).
Flashback n°1
Durant 2 semaines, j’ai repris tous les passages surlignés durant l’écriture. Ça consiste souvent à vérifier quelle modèle d’arme ou de Mazda, j’ai noté 300 pages plus tôt pour éviter les incohérences ; que tous les prénoms sont écrits de la même façon ; que les quelques infos que j’ai indiquées de-ci de-là sont correctes (qu’il y a pas eu mélange entre prise de notes et rédaction). J’ai aussi intégré des répliques, des bouts de phrases, des notes, pour enrichir le roman, ou parce que ça m’amusait de les faire figurer (c’est important de s’amuser quand on travaille aussi).
Flashback n°2
Durant une petite dizaine de jours, j’ai relu mon texte à voix haute. Toujours amusant comme exo puisque ça met beaucoup en relief « son style » (ce n’est pas sale). Oui, ça peut mettre en évidence des tics de langage (et ce n’est pas toujours un problème) mais ça fait aussi apparaître des formulations un peu compliquées, ardues ou ampoulées. Là, encore, ça peut parfois servir le propos mais, de manière générale, j’aime bien alléger un peu ça, couper les phrases en deux, rendre le tout plus digeste. C’est pas comme si j’avais pas déjà une écriture un peu dense à la base (pire ennemi des gens qui lisent en diagonale). Cette partie là, contrairement à mes craintes (vu l’épaisseur du roman), a été fluide.
Flashback n°3
Pendant 2 jours, j’ai ensuite passé mon texte sous Antidote pour traquer les fautes d’orthographes pures et dures (je ne suis pas meilleur qu’un autre là dessus, bien au contraire). Le texte étant long, ça a pris du temps, d’autant que là, il faut faire le tri entre les erreurs manifestes (type accord et conjugaison), les injonctions à écrire un mot d’une certaine manière alors que moi je ne le souhaite pas (comme les prénoms) et les erreurs volontaires (comme les « ne » de négations que je retire régulièrement dans les dialogues pour les rendre plus « mis en bouche »).
Flashback n°4
Durant 3-4 jours, et de manière parallèle, grosse repasse sur les répétitions présentes dans le roman. Deux choses : je tiens aux répétitions dans les dialogues (effet d’accumulation, rendu réaliste) mais je les évite autant que possible dans les parties descriptives (ça me parait plus agréable/recherché/noble). En parallèle, sans me fouetter, j’en profite pour retirer une couche de « verbes pauvres » afin là aussi d’enrichir un peu le roman, de le tirer vers le haut, bien aidé par la traque à la répétition (où j’opte autant que possible pour un verbe ou mot pas encore utilisé).
Bonus
Comme pour Ordo, j’ai rédigé un casting (pour celles et ceux terrifiés par mon habituelle profusion de persos, j’ai eu la main légère cette fois-ci) et j’ai constitué une longue BO (101 morceaux à ce stade). À voir si elle survit jusqu’à la parution du roman.
La suite ?
La couverture du roman est en train de se faire tranquillement « designée » et le manuscrit part se faire relire. De mon côté, ça fait une petite dizaine de mois (9 ?) que je bosse sur ce projet durant mon temps libre et j’aspire à la petite coupure qui me permettra d’y revenir les idées claires.
Bref, c’est pas fini mais une très bonne étape est passée et ça continue d’avancer !