(Hugin & Munin parlent de) Presque Minuit

Après avoir relu en un temps record Presque Minuit (mon roman fantasy/steampunk jeunesse qui cherche un éditeur) Cédric Ferrand s’est permis d’en faire un retour sur son blog. Les références au Peter Pan de Loisel et à la Cité des Enfants Perdus sont d’ailleurs très bien vues !

Avec ce retour supplémentaire, j’en arrive pile-poil à dix relecteurs pour ce premier roman – ce qui me parait un bon chiffre pour se faire une idée de la façon dont est perçu le roman par les relecteurs aux gouts divers et variés. Et avant que vous ne me demandiez : non, ce n’est pas « la vraie » couverture (puisque le roman n’est pas (encore ?) édité). C’est juste pour mon petit plaisir personnel de graphiste.

Bon, maintenant, il faut que je prenne le temps de me plonger dans Wastburg (le roman de « fantasy crépusculaire » de l’auteur susmentionné – qui cherche lui aussi un éditeur). Et que je m’achète une liseuse aussi, si je veux pas perdre mes yeux prématurément.

Casus Belli 4 / Black Trinity 3 / en vente

Qui l’eût cru ? Aujourd’hui voit la sortie du quatrième numéro de Casus Belli. Comme pour les précédents, il propose des news, des critiques de jeu, des scénarios et des aides de jeu. Et donc, le troisième scénario (à géométrie variable et qui explique, de manière détournée, tout un pan de la « grande histoire ») de Black Trinity. C’est toujours écrit par moi-même, c’est par contre entièrement dessiné par mon compère Willy Favre et c’est encore à peu près un scénario générique, contemporain, fantastique.

Reservoir Girl – roman – soumissions éditoriales

Voilà donc, c’est fait. Hier, j’ai envoyé cinq exemplaires papier de Reservoir Girl à cinq éditeurs soigneusement sélectionnés.

Quoi vous ne vous souvenez pas ce qu’est Reservoir Girl ? Mais c’est ce fabuleux roman en devenir voyons !

La plupart des infos – ligne éditoriale de chaque maison, contraintes, demandes, manière de présenter mon manuscrit – je les ai trouvées dans le Grimoire Galactique des Grenouilles (alias « le Guide Cocyclics »). Je ne vais pas recopier leur présentation mais, pour résumer en deux mots, Cocyclics est une dynamique association de Béta-lecteurs (voilà, deux mots) qui édite ce petit livret A5 où se trouve un paquet de conseils et de fiches éditoriales. Quelle maison édite quel type de romans, pour quels types de lecteurs, avec quelle ouverture aux jeunes auteurs. Bref, j’y ai trouvé de quoi sélectionner des maison susceptibles d’être intéressées par mon projet. Au lieu de bêtement envoyer aux noms que je connaissais.

Par exemple, Reservoir Girl s’adresse à un lectorat jeune adulte – voire adulte. En effet, malgré sa composante « urban fantasy » avec un peu de magie, des sorcières et plus globalement des références au Magicien d’Oz, il s’agit aussi d’un thriller, parfois « grossier », parfois très « pop » (je prend toujours l’exemple de Tarantino qui reste assez parlant pour beaucoup de gens). Ça discute donc beaucoup, souvent mal et certaines scènes et conversations ne sont pas pour les enfants. Tout ça pour dire que je ne peux pas m’adresser à l’éditeur de fantasy classique jeunesse. Ou alors je peux le faire mais je ne dois pas espérer une seule seconde avoir la chance de voir ce roman publié. Bref, il a fallu croiser les infos et naviguer entre éditeurs ados et éditeurs adultes – ce qui réduit assez rapidement les choix dans ce domaine.

Ceci fait, plutôt que d’attendre fiévreusement une réponse négative au bout de six mois, j’ai envoyé quatre soumissions par mail – aux éditeurs acceptant de recevoir des manuscrits par mail – à la mi-décembre. Et hier donc, j’ai envoyé cinq soumissions papiers – aux éditeurs acceptant uniquement les soumissions via exemplaires papiers (au passage : imprimer cinq ex, ça coûte un bras !). J’ai mon chouchou, j’en ai rencontré certains en salon, j’ai eu de brefs contacts avec d’autres par mail mais au final, j’ai décidé de faire un tir groupé pour pouvoir me concentrer sur d’autres taches durant quelques mois… Par exemple, l’écriture d’une troisième roman.

Parce que je me connais sinon : toutes les deux semaines, je vais me demander si je n’aurais pas du tenter de démarcher un tel ou un autre. Donc autant en faire un peu trop, que pas assez. Pour la tranquillité de mon cerveau et de mes nerfs. Bon, on m’a rapporté aussi ici ou , qu’une soumission, surtout quand elle est papier, c’est sans espoir. Je veux bien le croire. Enfin, plutôt, je préfère ne pas le croire, dans un premier temps. Je pense avoir tout le temps de me torturer avec cette idée là dans le futur, pour l’instant, j’essaie de me concentrer et d’écrire. D’ailleurs, j’y retourne de suite.

Et je vous tiens au courant, évidemment.

Di6dent n°1 – Janvier 2011

Di6dent n°1 est sorti. J’en avais déjà parlé ici pour la sortie du n°0 et la qualité n’a pas été perdu dans le surplus de pages. C’est toujours un chouette magazine-prozine-webzine-ezine sur la culture rôliste (le jeu de rôle donc), c’est toujours aussi chouette graphiquement, vraiment bien écrit et documenté, assez dense et le ton « franc » est vraiment plaisant. Où sont les femmes donc ? « Dans ta culture rôliste ! », serais-je tenté de répondre comme un beauf puisque ce premier vrai numéro est consacré aux nanas dans le monde viril et odorant du JDR. « Et plus si affinités » en rajoute la couverture, cool !

Ça coûte plus ou moins 3 euros, ça fait quasiment 164 pages et pour l’instant, c’est uniquement en vente en PDF sur le site rapidejdr.fr

Bon si j’en reparle, c’est pas juste pour leur faire la réclame, c’est aussi pour faire ma réclame. En effet, trois fabuleuses pages sont consacrées à l’interview le plus surréaliste que j’ai jamais donnée (et que je donnerai sûrement jamais). Bon, c’est très trivial bien que forcément intéressant (Alain Delon n’aurait mieux parlé de lui) et il faudrait être fou pour ne pas l’acheter rien que pour ça mais le reste à l’avenant.

Pour les retardataires ou ceux qui souhaitent se faire une idée de la bonne tenue du gaillard, le n°0, de 100 pages, est donc toujours téléchargeable gratuitement via ce lien.