Presque Minuit – roman (cherche éditeur)

Depuis plusieurs mois, je bosse tranquillement dans mon coin à l’écriture de roman(s). À la faveur d’une période de recherche d’emploi, j’ai ainsi décidé de ne pas chômer et de m’y atteler. Une sorte de vieux rêve à concrétiser et un challenge excitant à l’aube de la trentaine. Alors forcément, ce n’est pas venu tout seul et ça ne s’est pas fait en un jour, mais quoi de mieux que du temps libre pour tenter ce qu’on aurait pensé impossible ?

Après quelques mois de travail intensifs, je suis parvenu à extirper des entrailles de mon cerveau et de mon traitement de texte le « second jet » de Presque Minuit. Pas très sûr de moi, un peu inquiet sur ma compétence littéraire, j’ai pris le temps de faire relire la bête à des relecteurs de tout poil (des script doctors de la cohérence et des fascistes de l’orthographe – qu’ils en soient infiniment remerciés) et le manuscrit suit maintenant son chemin dans le grand porte-à-porte qu’est l’édition romanesque.

Alors comme j’adore dessiner pendant que j’écris, faire des petits trucs visuels pendant que je gamberge à mon histoire, j’ai pas pu me retenir à pondre une fausse couv. de manuscrit et autres grigris d’accompagnement (le visuel au-dessus en est un extrait). De même, il a fallu tenter de pondre un pitch et un petit texte de présentation, exercice haut combien difficile quand on a la tête dans son histoire et son monde. Alors si je garde le pitch secret parce que « spoilerisant » en même pas une ligne, voici tout de même une sorte de fausse quatrième de couverture pour ce premier roman.

Paris, 1889. Six orphelins en cavale, devenus gamins des rues par la force des événements, volent et détroussent les passants pour survivre. Alors que l’Exposition Universelle débute, ils font l’erreur de voler le mauvais objet à la mauvaise personne : plus que jamais, Boiteux, Moignon, Allumette, Morve, Bègue et Pleurs devront se battre pour leur survie.
Aux quatre coins de la capitale française, leurs mésaventures les amèneront à découvrir un terrible secret. Mêlé à la froide réalité parisienne existe un monde magique dont ils n’avaient pas conscience : sorcières, créatures mythologiques et monstruosités mécaniques cohabitent aux côtés des mendiants et des aristocrates. Et tandis qu’ils se familiarisent avec l’Ether invisible et une montre aux étranges propriétés, ils seront contraints d’affronter de terrifiants ennemis pour sauver leurs vies et celles de ceux qui pourtant les méprisent.
Presque Minuit est une histoire complète en un volume, un roman d’aventure au rythme échevelé et pétri d’influences steampunk et fantasy.

Une histoire qui s’adresse avant tout à des ados donc – à partir de 13 ans, si je devais cibler à vue de nez – sans pour autant que ce soit mièvre ou niais (bien au contraire me souffle-t-on dans l’oreillette – et oui, on ne se refait pas). En tout cas, même si le travail sur ce texte n’est évidemment pas fini et même si ça n’a pas été une partie de plaisir, ça fait du bien d’écrire autre chose que des enquêtes contemporaines fantastiques sombres et torturées. ^^

18 commentaires

  1. Félicitations… pour ma part, c’est un vieux rêve que celui d’écrire un roman… dessiner une BD… créer un JdR. Alors je te soutiens.
    Je crois que pour l’édition du roman, un savant mélange d’écriture et d’illustrations en ferait un bel objet… un peu comme l’a été « La Maison des Feuilles » de Mark Z. Danielewski.
    Bonne continuation.

  2. Bonne chance pour la chasse à l’éditeur. Les astres sont assez favorables pour la fantasy, le steampunk et la magie en ce moment.

  3. Merci monsieur John Doe !

    Et merci Cédric. Y’a plus qu’à espérer que mon style soit pas trop dégueux ni amateur pour un premier effort alors parce que j’ai pas la plume d’un Jaworski. ^^

  4. Oh, j’aime beaucoup JPJ, mais il y a de la place pour des styles d’écriture variés. Il vaudrait mieux, d’ailleurs, parce que sinon mon propre manuscrit, qui mélange fantasy et chanson réaliste à la Aristide Bruant (oui, je sais, résumé comme ça, ce n’est pas très vendeur), serait condamné d’avance.

    J’espère que nous serons bientôt voisins d’étagère.

  5. Congrats!

    Tu as pensé à tenter un plan à la Doctorow: mettre le bouquin en téléchargement gratos Creative Commons et voir ce que ça donne?

  6. Alias, je t’avoue être peu familier avec « Doctorow ». Je situe un peu le bonhomme (légèrement) mais… euh… C’est tout.

  7. Quand Cory Doctorow publie ses livres en papier, il les rend également disponibles sur Feedbooks sous licence Creative Commons. Pire, il file des exemplaires papier gratos aux profs et aux éducateurs sociaux qui en font la demande.

  8. Et aussi téléchargeables en une palanquée de formats sur son site.

  9. Bonjour,

    A la lecture de votre blog, nous avons trouvé votre roman plus qu’intéressant d’un point de vue littéraire et graphique. Vous êtes à la recherche d’un éditeur, et nous sommes à la recherche d’auteurs talentueux sortant de ce marché de masse ! Nous vous proposons de publier gratuitement votre livre dans notre librairie et nous serions ravis de vous accueillir parmi nos auteurs. L’avantage de l’auto-édition est de conquérir avant tout un public afin d’avoir une meilleure chance et ainsi être repéré plus rapidement par des éditeurs, qui viennent souvent consulter notre librairie à la recherche de nouveaux auteurs.

    Restant à votre disposition si besoin,
    N’hésitez pas à nous contacter,
    Bien cordialement,
    Chrystelle,
    ADN auto-édition

  10. aaaaaah ça se précise 🙂
    trop hate de te lire

  11. Projet intéressant ! En espérant que cette piste mènera à l’édition du monstre !
    (Je dois avouer que j’ai un faible pour ce genre d’ambiance, mais j’ai plus de 13 ans après tout :P).

  12. Comme je le disais à Hugin et Munin dur le dernier article de leur blog, je suis étonné et un peu surpris car ça fait un an que je bosse sur un projet nommé « les chroniques de l’éther ». Maintenant, je vais devoir trouvé autre chose, alors si quelqu’un a une idée, je suis preneur

  13. Je poste ici le lien du billet d’Hugin & Munin pour les personnes qui liraient la conversation en cours :
    http://hu-mu.blogspot.com/2011/01/presque-minuit.html

    Hello Lord Orkan Von Deck,

    Je comprends ton désarroi. Ça m’est arrivé plus d’une fois et c’est assez énervant et frustrant. Tente de trouver des synonymes, peut-être même quelque chose de plus spécifique à ce que tu écris. Peut-être, d’ailleurs, que lorsque tu l’auras fini, tu trouveras quelque chose de plus adapté.

    J’avoue ne pas avoir beaucoup cherché pour « Chroniques de l’Ether » car c’est avant tout le titre « Presque Minuit » qui m’intéresse, le nom du cycle sert avant tout à indiquer qu’il y a un liant et un lien entre plusieurs (hypothétiques) romans.

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