The Walking Dead the game (Telltale games)

En attendant que je ponde un top 5 jeux vidéo (qui ne sera pas très différent de celui de l’ami Brand), petit et rapide coup de projecteur sur mon dernier coup de cœur en matière de jeu vidéo : The Walking Dead de Telltale games.

À la manière d’une série TV, The Walking Dead saison 1 compte 5 épisodes (entre 2 et 4 heures de jeu pour chacun) et est disponible sur consoles (PS3 et X-Box), PC, smartphones et tablettes.

Si le jeu compte pas mal de défauts dont celui de ne pas assez proposer de « jeu » (même pour un Point & Click), il est loin d’être avare en immersion et en émotions : ils se comptent sur les doigts d’une main ces jeux capables d’humidifier les yeux des plus blasés : excellents dialogues et doublages, choix cornéliens, épisodes denses et rythmés, tragédies en cascade et… fin douloureuse. Et quelle BO ! Quelle chanson de fin !

6 trésors légendaires (jdr)

Ce matin, le facteur est venu m’apporter 6 Trésors Légendaires, un recueil de 6 scénarios d’aventures auquel, comme le précédent 6 Cauchemars Contemporains, est adjoint le D6 light, une version digest du célèbre D6 système.

Tout comme la dernière fois, si je vous en parle ici, c’est que j’ai écris « Suspendus au ciel », l’un des six scénarios du recueil (les autres sont le fruit d’Olivier Caïra, Julien Clément, Fabien Fernandez, Stéphane Gallot et Jean-Romaric Rio).

Ceux qui ont la divine chance de lire mon compte Twitter ou sa contrepartie Facebookienne savent, qu’en août, j’en ai terriblement chié pour écrire ce scénar. La faute à mon envie de faire du Uncharted, mais pas que, de proposer beaucoup de choses, des changements de tons et d’ambiances, de tenter de rendre réaliste les aspects les plus pulps, de rester tout de même fidèle à un certain esprit « blockbuster d’aventure » tout ça en très peu de signes (25 000). Bref, j’ai du me faire violence, traquer les phrases inutiles, me désespérer, foncer sur certains passages et rentrer le tout au chausse-pied en transpirant. Ceci dit, malgré cet accouchement dans la douleur qui m’a d’ailleurs motivé à dire non aux propositions suivantes et à me fesser pour bosser mes projets persos, je suis vraiment très content de cette histoire. J’en ai bien chié mais je crois n’avoir jamais autant mis d’éléments, d’intrigues et de jeu en aussi peu de place. Et pour un scénario qui se veut un minimum pulp, sur fond de thriller « action-packed » c’est tout à fait dans le ton !

Bref, Suspendus au ciel est un scénario d’aventure qui pourra rappeler Notre Tombeau à certains (« Ça commence dark, ça fini épique ») avec ce qu’il faut de paysages colorés, de nazis mourants, de commandos armés et de course au trésor – en l’occurrence, la Boite de Pandore. Rien que ça.

Par ailleurs, vous trouverez sur la page dédiée du site des XII Singes, une feuille de personnage customisée pour 6 Trésors Légendaires ainsi que l’aide de jeu consacrée à « Suspendus au ciel ».

« The Eldorado Megamix » par DJ Shadow (tiré de la bande originale d’Uncharted 1) et « The Road To Shambhala » (tiré de la bande originale d’Uncharted 2) furent les deux morceaux que j’ai le plus écouté en écrivant « Suspendus au ciel »

C’est quoi le jeu de rôle (JDR) ?

Désamorçons tout de suite l’incompréhension : oui, le terme « jeu de rôle » est utilisé par les psy pour des mises en scènes thérapeutiques, par les gamers pour designer un genre de jeux vidéos et par certains amateurs pour caractériser des pratiques sexuelles scénarisées mais lorsque l’on parle de « jeu de rôle » comme loisir et activité ludique, il s’agit toujours d’un type spécifique de jeu de société.

Quelques jeux de rôle : C.O.P.S., Delta Green, Adventure Party : Les Terres Perdues, Vermine, L’Appel de Cthulhu, Final Frontier, Dungeons & Dragons, Patient 13 et Bloodlust

Qu’on l’appelle « jeu de rôle sur table », « jeu de rôle papier » ou simplement « JDR », un jeu de rôle est un jeu de société où les joueurs se réunissent autour d’une table pour vivre des histoires imaginaires. Le déroulement du jeu se fait en discutant, en jetant des dés et dans l’imagination de chacun.

Le matériel de jeu est réduit à l’achat de quelques dés ainsi qu’un ou plusieurs livres décrivant l’univers de jeu et les règles pour y jouer. À la manière de romans, de films et de jeux vidéos, il existe des centaines de livres de jeux de rôle présentant des univers différents. Ainsi, contrairement à une croyance répandue, le jeu de rôle ne se résume pas à Donjons et Dragons et des univers médiévaux fantastiques. Au contraire, il en existe de toutes sortes : pour les enfants, pour les adolescents, pour les adultes, avec des univers contemporains fantastiques, super-héroïques, d’aventures et de science-fictions.

Non, les wargames, les jeux de figurines et les Grandeurs Natures (où des gens discutent et s’affrontent en costumes) ne sont pas non plus des jeux de rôle (du moins, au sens où on l’entend ici).

Les joueurs

Chaque joueur incarne un personnage inventé par ses soins. Le personnage est décrit sur une « feuille de personnage » (fournie dans le livre du jeu joué) et est créé par le joueur à l’aide de points qu’il a choisi de répartir selon ses envies. Ces points permettent de chiffrer les bons et mauvais côtés du personnage, ses compétences et ses faiblesses.

Le joueur décide du destin du personnage en racontant ce qu’il souhaite accomplir et la façon dont il veut le faire réagir et évoluer par rapport aux informations données par le meneur.

Le meneur

Car oui, parmi les joueurs, une personne assume une fonction particulière, celle de meneur de jeu (on dit aussi « MJ » ou « Maître de jeu » même si ça sonne un peu ringard).

Le MJ a plus de responsabilités que les autres joueurs. C’est lui qui décide du scénario qui est joué (généralement, un scénario est fourni dans le livre), qui le lit avant le début de la partie, qui raconte les prémisses de l’intrigue aux joueurs en exposant la situation initiale, qui incarne les différents figurants (les « PNJ » ou « Personnages non-joueurs ») et qui demande aux joueurs d’effectuer des jets de dés pour savoir si les personnages réussissent leurs actions (en fonction des points répartis sur la feuille de personnage).

C’est donc autant un metteur en scène qu’un arbitre veillant au bon fonctionnement de la partie et au respect des règles.

Que faites vous ?

En pratique, une fois les personnages crées, le meneur expose une situation de départ en décrivant une scène imaginaire et demande aux joueurs ce que leurs personnages souhaitent accomplir : Que faites-vous ? Chaque joueur peut faire réagir son personnage de la façon dont il l’entend et c’est le meneur qui conseille et arbitre les choix des joueurs pour faire progresser l’histoire jusqu’à la scène suivante.

En jeu de rôle, il n’y a donc pas vraiment de gagnant ou de perdant. Le but d’un jeu de rôle est de « vivre » une bonne histoire imaginaire dans laquelle les joueurs se sentent plus impliqués que dans n’importe quel roman, film, série TV ou jeu vidéo parce qu’ils sont directement responsable des choix et de la destinée de leurs personnages.

  • Si vous voulez en apprendre d’avantage, la page Wikipédia consacrée au jeu de rôle est un bon départ, Google se chargeant du reste.
  • La partie « À jouer » de Mister Frankenstein propose pas mal d’aides de jeu consacrées à mes jeux de rôle mais aussi quelques règles génériques et même des scénarios.
  • Adventure Party : Les Terres Perdues, Patient 13 et Notre Tombeau sont toujours disponibles à la vente (et sur Amazon avec les liens dans la marge gauche de ce site).

 

Vous venez de lire le 200e billet paru sur Mister Frankenstein ! Ce billet, débuté il y a près de 2 ans et demi et jamais terminé, m’a semblé le meilleur moyen de marquer le coup en présentant le plus simplement du monde ce loisir dont tout le monde connait le nom mais où finalement personne ne sait jamais ce dont il s’agit exactement. Alors, évidemment, afin de convaincre les curieux de le lire, il est volontairement court, n’évoque pas les toutes dernières variations du genre (story games, jeux narratifs, etc.) et n’entre pas dans les détails techniques. Mais l’idée y est, je l’espère.

Malinky Robot – Limited Edition Box Set

Dans une réalité alternative, j’ai déjà écrit le texte que vous allez lire sauf que WordPress l’a bouffé entre deux demandes d’identification. Dans cette réalité, la version sera plus succinte et toujours moins cool que cette édition limitée.

Ne me demandez pas de quoi parle le graphic novel « Malinky Robot » de Sonny Liew. Je n’en sais rien, je ne l’ai pas encore lu. Publié chez Image Comics et en français chez Bao, il s’agit en tout cas de petites histoires expérimentales avec de vraies variations de styles graphiques. L’ensemble parait loucher vers une version mignonne et gentille de l’excellent Amer Beton avec deux teenagers arpentant une ville complétement folle.

Ce sont les photos de l’édition limitée, vues chez Parka Blogs, qui m’ont motivé à m’acquitter des quelques 70$ (50$ + 20$ de fdp) – soit un peu plus de 56€ – pour recevoir la précieuse directement de la part de Sonny Liew à Singapour.

Une quinzaine de jours plus tard, je recevais ce qui est photographié ci-dessous : la boite avec le comics, la newsletter, les cartes postales, le cd et un petit sac en papier Kraft. Le tout est bien mieux foutu que ma présentation ne le laisse penser : le comics contient des ébauches, des recherches et une série d’illustrations d’autres auteurs; le journal donne des infos sur Sonny Liew, une interview de pairs, ainsi qu’un court strip/comics; le cd contient des sons, des animations, des recherches et une galerie d’images pour le web mais aussi en HD; et – clou du spectacle et pochette surprise – le sac renferme un faux billet de banque et un paquet de cigarettes contenant une quinzaine de cartes illustrant chacun des personnages du comics et présentant leur historique au verso.

Certaines des photos ci-dessous peuvent être visualisées en plus grand (en cliquant dessus) mais si vous souhaitez découvrir l’intérieur du comics un peu plus en détail, je vous invite à vous reporter à l’article consacré à cette édition limitée chez Parka Blogs ou à acheter les yeux fermés (mais pas trop) le tout chez Sonny Liew !

EDIT : pour une critique détaillée du contenu du comics en lui-même, n’hésitez pas à vous reporter à celle de Mathieu Doublet sur Onirique Comics !