Au Crépuscule #9 : inspirations

À plusieurs reprises, on m’a demandé quelles étaient mes inspirations pour Au Crépuscule. J’ai un peu rechigné à les donner car je sais que ça peut être une source de confusion. On nomme une référence = le lecteur pense trouver le ton, le genre et le style de l’œuvre directement dans le roman.

Ça peut décevoir car à moins de proposer un roman sans aucune personnalité propre, c’est rarement le cas. Mais je comprends aussi l’idée derrière : “situer” l’histoire.

Pour Presque Minuit, vu que je voulais faire “mon grand film d’animation dont j’aurais rêvé quand j’étais gamin”, les références étaient très datées des années 80 : Les Goonies et L’Histoire sans fin — niveau films, Nadia, le secret de l’eau bleue et (plus récent) Full Metal Alchemist — niveau animés.

Pour Au Crépuscule, j’ai voulu proposer quelque chose de plus personnel, de moins référencé. Pour autant, il y a quand même quelques ingrédients qui apparaissent de-ci de-là.
Comme les personnages sont plus âgés et que mon envie était donc de proposer quelque chose de moins enfantin, les sources d’inspirations sont (un peu plus) récentes : Buffy — niveau série, Hellboy 2 et Le Labyrinthe de Pan — niveau films, L’attaque des titans — niveau animé.

Pour autant, je le répète : vous ne trouverez pas ces références directement dans le roman. Par contre, quand vous l’aurez lu et que vous reviendrez sur ces inspirations, vous vous direz sûrement “Ah oui, effectivement” (la saison 2, les petits riens qui font les grandes catastrophes, le marché aux trolls, le faune, la fantasy cachée dans la nature, les adolescents-soldats dans les airs…).

Au Crépuscule est disponible dès à présent dans toutes les bonnes librairies.
350 pages, Grand format, 16€, chez 404 éditions.

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