Breaking Bad – AMC/Arte

La saison 3 de Breaking Bad vient de se conclure sur AMC, la petite chaîne qui monte (bientôt The Walking Dead). C’est la meilleure saison de la série et peut-être tout simplement la meilleure – toutes séries confondues – de l’année (Oui, comme Sons of Anarchy saison 2 était la meilleure de l’année dernière).
Il va donc falloir se décider à la regarder ou être prêt à le faire quand elle passera sur Arte (septembre 2010 ?), parce que c’est pas seulement rudement bien écrit, ni rudement bien réalisé et magnifiquement joué, c’est aussi très rudement bien écrit.

Ca parle de quoi ?
De Walter White, un prof de chimie loser à la vie propre et bien ordonnée, incarné par Bryan Cranston (le père allumé de Malcolm dans Malcolm !). Apprenant qu’il a un cancer le condamnant à moyen terme, il va, pour subvenir aux futurs besoins de sa famille, vouloir mettre de l’argent de côté… Beaucoup d’argent de côté. Et en mettant à profit son expertise de la chimie va devenir un fabricant de Crystal Meth et s’attirer bien des problèmes et des ennemis pour un homme de son envergure…

La série bien que débutant de manière peut-être un peu morose (mais vu le sujet, on peut le comprendre) est régulièrement contrebalancée par des scènes loufoques. Parce qu’il faut bien le dire, un prof de chimie (never) has-been qui se transforme en fabricant et en dealer, c’est forcément… cocasse.

Au fur et à mesure du temps, l’intrigue devient de plus en plus prenante, les situations de plus en plus jouissives, et moralement de plus en plus « borderline ». D’ailleurs, à l’exception d’un curieux final de saison 2, la série est particulièrement bien écrite, régulièrement très noire sans être étouffante, et les personnages évoluent sans cesse. Les longs dialogues sont maîtrisés, le jeu d’acteur est parfait et la réalisation est superbe. Du tout bon !

Ainsi, un peu à la manière de l’excellente The Shield, on se prend à craindre pour l’avenir des personnages alors que la plupart d’entre eux sont loin d’être des innocents. On se demande à chaque fois comment ils vont bien pouvoir se sortir des mauvais pas dans lesquels ils ne cessent de se fourrer et la série devient une véritable addiction.

[…]* *SILENCES – T1 – Pages intérieures

Chose promise, chose due. Voici un petit extrait, 6 pages indépendantes, pour vous faire une idée de la tête qu’aura le contenu du tome 1 de […]* *SILENCES. 6 pages garanties sans aucun dialogue ni Spoiler. Par ailleurs, comme nous (Matthias et moi-même) venons de recevoir nos exemplaires d’auteurs, nous n’avons pas résisté à faire une petite photo du bouquin, ce qui vous vaut la petite image ci-dessus.

[…]* *SILENCES – tome 1 est toujours prévu pour le 24 juin, soit dans une grosse dizaine de jours.

Roadstrip – Gong

Roadstrip c’est une émission présentée par Davy Mourier consacrée à la BD de tout horizon. Au menu : critiques des dernières BD en date suivies de l’interview d’un artiste. Le tout pour une petite quinzaine de minutes. C’était précédemment sur Nolife (dont vous pouvez visionnez les 30 épisodes « première génération » sur Nolife Online en vous abonnant sur le site) et c’est maintenant sur Gong, une chaîne de TV par Internet. Si j’en parle, c’est parce que c’est plutôt bien et qu’il y a un site, mis à jour régulièrement, répertoriant tous les épisodes « nouvelle génération ».

[…]* *SILENCES – T1 – Couv. des 3 épisodes

Il y a quelques jours, vous avez pu voir la couverture du tome 1 de […]* *SILENCES. En attendant un prochain billet avec quelques extraits des planches n&b intérieures, voici les 3 couvertures intérieures des 3 épisodes qui composent ce premier tome. Évidemment, si vous cliquez sur chacune des vignettes, vous pourrez voir un peu mieux le boulot de Matthias sur chacune des couvs !

[…]* *SILENCES tome 1 est toujours prévu pour une sortie le 24 juin et est déjà pré-commandable un peu partout : dans votre librairie préférée – si vous le demandez gentiment à votre libraire – et sur le sites d’Amazon (ici)* ou de la Fnac (ici)* si votre libraire n’est pas gentil, que vous êtes à l’étranger ou du genre gros flemmard.

*Oui le titre y est égratigné et oui il y a des infos erronées sur Amazon et sur la Fnac. C’est le jeu ma pauvre Lucette…