Une Armée à Moi Seule (la couv)

Vous savez quel jour on est ? Oui, le 15 août, alias le jour le plus ronronnant de l’année.

Mais c’est aussi le jour qui dit que dans 1 mois tout pile, le 15 septembre, c’est la sortie de mon prochain roman chez 404 éditions : Une Armée à Moi Seule.

Vous pouvez déjà précommander le bébé de 480 pages partout (ISBN 9791032405642).
Faites-le si vous le pouvez : ça aide à booster sa mise en avant et, si jamais vous adoriez le roman, ça permet éventuellement de parler suites ou histoires dérivées. Bref.

🎤 Une Armée à Moi Seule.
Un roman que j’ai tenté d’écrire de manière différente de mes précédents.

▶ J’avais le temps, j’étais confiné (comme nous tous) et j’avais envie d’autres choses.
L’air, l’appel d’ailleurs, le road trip, tout ce que ne permettait pas la situation.

▶ J’avais envie d’un roman qui parte sur les chapeaux de roues, qui démarre directement, dès le chapitre un, et qui propose des montagnes russes en terme de rythmes. J’avais pas forcément envie d’un roman qui monte en puissance, qui termine sur un BANG façon Ordo, j’avais envie d’un voyage, initiatique, personnel, haut-en-couleurs, avec des surprises régulières comme de nouveaux décors.

▶ J’avais envie de me centrer sur un personnage principal, contrairement à mes habitudes. De plus parler d’un cheminement, intérieur et extérieur, d’une évolution, de trucs dingues et de trucs intimistes. Je voulais que ce soit personnel. Je voulais que ce soit universel.

▶ Je voulais que ça soit fun, doux, intense, barré, émouvant, furieux. De changer quelques ingrédients par rapport à mes recettes habituelles, tout en conservant une base, une esthétique récurrente. Prendre un contrepied sur certains points tout en injectant mes marottes. Du changement dans la continuité en sorte.

🎤 Posez-moi toutes les questions que vous voulez à son sujet, j’y répondrai dans les prochains posts !

🌙 « Là où tous se perdent, nous nous retrouvons. »✨

(Couverture de Axel « Supacat » Mahé).

UNE ARMÉE À MOI SEULE : 15 septembre 2022 !

Alors qu’elle rentre d’un babysitting, Cleo Costanza, 19 ans, jeune femme aussi paumée que sarcastique, est pourchassée par un tueur fantomatique. Elle est sauvée in extremis par trois versions d’elle-même – une fillette portant un masque de dinosaure et armée d’un fusil, une quadra taciturne, une senior aux mains bandées façon momie égyptienne – avant de se faire mortellement percuter par une voiture… et de revenir à la vie. Le début d’une folle odyssée à travers les États-Unis.

🎤 « Une Armée à Moi Seule » sort le 15 septembre chez 404 éditions.
Les précommandes sont désormais ouvertes (grand format, 482 p, 16€, ISBN 9791032405642).

▶ Corrections orthos
Depuis la dernière fois, j’ai reçu le retour de la correctrice et en comparaison du second jet, c’était du petit lait. Certes, c’est toujours l’occasion de découvrir mes nouvelles marottes spécifiques au roman (écrire « Y’avait » et pas « Y avait », abuser des « ceci dit » et pas des « cela dit », avoir une approche très personnelle du positionnement des virgules — perso, j’appelle ça mon style mais tout le monde ne sera pas d’accord). Ça demande d’être vigilant en validant (ou non) les retours un par un pour s’assurer de leurs pertinences.

▶ Relecture maquette

Ensuite est arrivé le plus long : la relecture du roman entièrement maquetté. C’est un exercice très satisfaisant car le manuscrit prend une autre forme et en tant qu’auteur, on le découvre « autrement » (à la limite de se questionner parfois sur le fait que ce soit mon texte). Mais, c’est sacrément chronophage. Ça équivaut à « lire » le roman de A à Z en étant deux fois plus lent pour vérifier des choses, en proposant quelques modifs ici ou là (pauvre maquettiste), pour que le texte soit toiletté au possible.

▶ La suite

Le roman va partir à l’impression d’ici début juillet pour être fin prêt pour la rentrée (vous savez, celle littéraire, de la fin du monde, de la crise du papier, de la guerre, de…). Bref, la rentrée. N’hésitez pas à motiver (#harceler) votre libraire préféré pour le précommander et montrer votre intérêt !

« Là où tous se perdent, nous nous retrouvons. »

(Le visuel est un extrait de la couverture qui tue de Axel « Supacat » Mahé).

UNE ARMÉE À MOI SEULE : second jet

🎤 Trois mois sans mise à jour sur « Une Armée à Moi Seule » : il était temps de corriger ça !

Notez la date dans vos agendas car j’aurai besoin de vous : le 15 septembre verra la sortie du roman !

▶ Un vrai second jet
Quelques semaines après avoir rendu mon manuscrit, j’ai reçu le retour et les commentaires de mon éditrice. Le roman étant long, y’en avait mécaniquement plus qu’habituellement et j’ai mis du temps à me plonger dedans : je n’étais pas en grande forme à ce moment-là et je n’avais pas touché au roman depuis un bon mois.

Mais cette coupure avec le manuscrit fut pour le meilleur : j’ai pu l’aborder avec un oeil neuf, le lire « pour la première fois » d’un bloc, avec du recul. Je l’ai donc retravaillé, entre tournures un peu lourdingues allégées, éléments transformés, passages redondants et micro-détails supprimés.

J’ai donc livré ce qui s’apparente à un vrai second jet et je suis très content du ping-pong éditorial à ce sujet : le roman est un peu plus ramassé et carrément plus efficace que dans son premier jet, ce qui a rendu le travail très satisfaisant en fin de compte. On a refait une minuscule troisième passe (des vacances en comparaison du second jet) pour traquer les dernières pétouilles et il vient de repartir chez 404.

▶ Couverture

En parallèle, j’ai vu passer une demi-douzaine de propositions de couvertures très réussies et je crois qu’on se dirige vers une gagnante sous peu. Comme toujours avec les couvertures de mes romans chez 404 éditions, je la trouve très très cool et je suis pressé que vous puissiez la découvrir !

(Le visuel est un extrait d’une des propositions de Axel « Supacat » Mahé).

▶ La suite

Le roman va bientôt partir pour une visite chez la relectrice/correctrice ortho.

De mon côté, je vous prépare un pitch du roman, un peu de blabla (mes notes d’intention), histoire de vous mettre en conditions et que puissiez savoir à quoi vous attendre en septembre (et ouais, étonnamment, vivement la rentrée ! :D).

« Là où tous se perdent, nous nous retrouvons. »

Une Armée à Moi Seule : manuscrit envoyé !

C’est fait ! Le manuscrit de « Une Armée à Moi Seule » est envoyé !

À ce stade, le roman compte 780 000 signes (130 000 mots) soit à peu près un bébé dodu (Ordo tournait à 500 000 signes).

Flashback n°1

Durant 2 semaines, j’ai repris tous les passages surlignés durant l’écriture. Ça consiste souvent à vérifier quelle modèle d’arme ou de Mazda, j’ai noté 300 pages plus tôt pour éviter les incohérences ; que tous les prénoms sont écrits de la même façon ; que les quelques infos que j’ai indiquées de-ci de-là sont correctes (qu’il y a pas eu mélange entre prise de notes et rédaction). J’ai aussi intégré des répliques, des bouts de phrases, des notes, pour enrichir le roman, ou parce que ça m’amusait de les faire figurer (c’est important de s’amuser quand on travaille aussi).

Flashback n°2

Durant une petite dizaine de jours, j’ai relu mon texte à voix haute. Toujours amusant comme exo puisque ça met beaucoup en relief « son style » (ce n’est pas sale). Oui, ça peut mettre en évidence des tics de langage (et ce n’est pas toujours un problème) mais ça fait aussi apparaître des formulations un peu compliquées, ardues ou ampoulées. Là, encore, ça peut parfois servir le propos mais, de manière générale, j’aime bien alléger un peu ça, couper les phrases en deux, rendre le tout plus digeste. C’est pas comme si j’avais pas déjà une écriture un peu dense à la base (pire ennemi des gens qui lisent en diagonale). Cette partie là, contrairement à mes craintes (vu l’épaisseur du roman), a été fluide.

Flashback n°3

Pendant 2 jours, j’ai ensuite passé mon texte sous Antidote pour traquer les fautes d’orthographes pures et dures (je ne suis pas meilleur qu’un autre là dessus, bien au contraire). Le texte étant long, ça a pris du temps, d’autant que là, il faut faire le tri entre les erreurs manifestes (type accord et conjugaison), les injonctions à écrire un mot d’une certaine manière alors que moi je ne le souhaite pas (comme les prénoms) et les erreurs volontaires (comme les « ne » de négations que je retire régulièrement dans les dialogues pour les rendre plus « mis en bouche »).

Flashback n°4

Durant 3-4 jours, et de manière parallèle, grosse repasse sur les répétitions présentes dans le roman. Deux choses : je tiens aux répétitions dans les dialogues (effet d’accumulation, rendu réaliste) mais je les évite autant que possible dans les parties descriptives (ça me parait plus agréable/recherché/noble). En parallèle, sans me fouetter, j’en profite pour retirer une couche de « verbes pauvres » afin là aussi d’enrichir un peu le roman, de le tirer vers le haut, bien aidé par la traque à la répétition (où j’opte autant que possible pour un verbe ou mot pas encore utilisé).

Bonus

Comme pour Ordo, j’ai rédigé un casting (pour celles et ceux terrifiés par mon habituelle profusion de persos, j’ai eu la main légère cette fois-ci) et j’ai constitué une longue BO (101 morceaux à ce stade). À voir si elle survit jusqu’à la parution du roman.

La suite ?

La couverture du roman est en train de se faire tranquillement « designée » et le manuscrit part se faire relire. De mon côté, ça fait une petite dizaine de mois (9 ?) que je bosse sur ce projet durant mon temps libre et j’aspire à la petite coupure qui me permettra d’y revenir les idées claires.

Bref, c’est pas fini mais une très bonne étape est passée et ça continue d’avancer !

Une Armée à Moi Seule (premier jet)

On commence avec deux choses !

1/ La bonne année ! On se la souhaite et on espère plein de choses. On se donne du mal mais on n’est pas trop dur avec soi-même à partir du moment où on a fait ce qu’il faut. Un truc dans le genre.
2/ on se donne rendez-vous dans la seconde moitié de l’année pour la sortie de ce roman chez 404 éditions. On en reparle en temps utile.

Premier jet ?

Je viens de le terminer. Ça m’aura prit 10 semaines. Il s’annonçait comme notablement plus ample que mes précédents (1 tiers plus épais) donc c’est logique, mais j’avoue que je n’avais pas intégré la durée d’écriture en m’y lançant. 1/3 qui m’aura d’ailleurs pris 1/2 de temps supplémentaire, rapport au fait qu’écrire avec un emploi à temps plein à côté, c’est d’autant plus une course d’endurance (et un peu de vitesse pour ne pas caler/tout oublier en étant coupé durant la journée). Habituellement, il me faut 5 semaines pour la rédaction et, là, au même stade, j’en étais qu’à la moitié. Ça a été plus rude qu’imaginé.

Prochaines étapes ?

Tout au long de l’écriture, pour ne pas me couper, je surligne des passages, je balance des « XXXX », des trucs à vérifier (l’orthographe d’un prénom ou une marque de voiture écrite 300 pages plus tôt). Les prochaines jours/semaines, je vais corriger et passer en revue toutes mes notes. De même, durant cette période, je consigne des répliques ou des bouts de descriptions sans savoir précisément où les caser. Le boulot va consister à injecter cette dizaine de pages de notes aux bons endroits ou les remiser dans un coin pour qu’elles se taisent à jamais.

Ensuite ?

Dans le meilleur des mondes, faudrait que je laisse reposer 10 jours ou 2 semaines sans toucher au manuscrit pour finalement relire entièrement la brique en m’arrachant les cheveux et en me demandant qui a écrit un m%#%§ pareille ! Un second jet.

Quelque part dans le processus, j’ai un « casting » à rédiger proprement (oui, comme Ordo), une BO à caler (pas comme Ordo, mais on verra) et des remerciements.

Je vous donne donc rendez-vous pour la fin de la prochaine étape ! 💥