C’est écrit dessus : Au Crépuscule est “une suite indépendante” de Presque Minuit.
– Tu as aimé Presque Minuit : tu peux lire Au Crépuscule.
– Tu ne connais pas Presque Minuit : tu peux lire Au Crépuscule.
– Tu as trouvé les héros de Presque Minuit trop enfantins (12-13 ans) : tu peux lire Au Crépuscule – ils sont maintenant ados (16-17 ans) et ça se ressent dans le ton.
Au Crépuscule se déroule donc à Paris, en 1893, presque quatre ans après les tragiques événements de Presque Minuit, et propose une nouvelle situation pour la plupart des personnages (et comme j’adore les histoires avec un “casting étendu” où les destins s’entrecroisent et les personnalités évoluent, y’a du monde).
Au Crépuscule, c’est un peu comme une nouvelle saison de Buffy contre les vampires (ou toute série TV avec une nouvelle intrigue par saison) où je suis parti du principe que vous n’aviez pas vu la saison 1. Tout ce qui est nécessaire y est donc ré-expliqué pour que personne ne soit perdu. Et à la fin du roman, l’histoire est conclue. Vous pouvez donc y aller les yeux fermés (même si, ouverts, ça pourrait être utile dans ce cas précis).
Par contre, comme j’aime récompenser les plus vigilants et observatrices d’entre-vous et que je me dis que c’est le boulot d’un auteur écrivant une histoire dans un univers préexistant : il y a des clins d’œil, des références cachées, des jeux de miroir (des répétitions de certaines paroles, des binômes qu’on retrouve dans des postures inversées), des questions triviales qui trouvent enfin leurs réponses et même quelques surprises pour les plus motivés et acharnées d’entre-vous (relisez PM Après avoir lu AC, vous verrez que beaucoup de choses y étaient cachées, dès le premier chapitre !). Tout ça reste de l’ordre du détail, invisible au nouveau lecteur, mais ça fait parti du plaisir de construire un monde cohérent qui vit et évolue avec vous.
J’ai énormément bossé pour satisfaire le côté bicéphale de ce positionnement “pour nouveaux et pour les anciens” (j’y reviendrai lorsque je parlerai des difficultés que j’ai rencontrées) mais j’en suis content car ça permet à Au Crépuscule d’exister par lui-même, d’avoir un début, un milieu et une fin et d’être “plus qu’une suite” : c’est un tout nouveau roman qui continue de développer un univers.
La semaine prochaine : comment ce roman a vu le jour…