10 SEPTEMBRE 2020 C’est la date de sortie* de ORDO, mon prochain roman chez 404 éditions.
ORDO C’est le nom d’une organisation occulte, d’une société secrète, d’une mafia de la magie noire. C’est le nom que se donnent cinq familles new-yorkaises liées entre elles par un même ancêtre : « Ambrosius le Merveilleux », un célèbre magicien ayant vécu au XVIIe siècle… et qui, immortel, continue de diriger l’Ordo Magicae en toute discrétion. Du moins, jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à l’attentat perpétré au cœur de la ville par une famille ennemie.
Un événement qui va bouleverser les vies de Tyler Vines, Hazel Ashbury, Lorna Donosius, Matthew Harrington et Theresa Sutter, derniers descendants de chacune des familles, et menacer les fondations mêmes de l’Ordo.
*En attendant la révélation de la couverture et du véritable pitch du roman dans les prochaines semaines, si vous n’êtes pas sûr de la retenir, n’hésitez pas à le précommander dès maintenant auprès de votre librairie préférée ou à le mettre en wishlist de votre site de ventes habituel !
Court point sur Ordo, mon prochain roman, et le reste.
Il y a quelques jours, j’ai reçu le retour de la correctrice concernant le roman. J’ai terminé de les prendre en compte hier soir et j’en ai profité pour patcher un ou deux détails que j’avais remarqué après coup. Les corrections étaient pertinentes, les propositions fluides et ça a donc été très simple à gérer. Grande satisfaction en terminant cette étape car c’est pas tous les jours qu’un projet soit si rapide et évident (contrairement à un projet jdr dont je vous parlerais très bientôt).
Prochaine étape ? Si mes corrections de corrections sont validées, le roman va partir au maquettage. La sortie du roman est toujours prévu pour le début septembre (allez visiter vos sites et librairies préférés, c’est déjà précommandable) et je suis assez impatient que vous fassiez connaissance avec les différentes familles qui composent l’Ordo Magicae…
(Le visuel est un extrait d’une des propositions de couvertures bien cool de Axel « Supacat » Mahé).
Durant ce dernier mois, après en avoir terminé le premier jet, j’ai : — effectué quelques corrections que je m’étais notées en marge, — ajusté quelques répliques, — traqué les répétitions dans les descriptions (j’en garde une partie dans les dialogues : je trouve que ça fait plus naturel et sonne mieux quand des personnages se répondent, d’autant plus quand l’histoire prend place à l’époque moderne), — fait une bonne grosse relecture avec Antidote et une lecture à voix haute pour traquer les tournures foireuses, — réalisé toutes les annexes (arbre généalogique, descriptions des différentes familles mises en scène, pouvoirs magiques et lexique), — envoyé le tout à mon éditrice pour qu’elle lise le roman, l’annote, le commente, indique des passages à reformuler ou à préciser et m’en dise tout le bien qu’elle en pensait, — reçu un retour la semaine dernière et me suis donc remis sur l’ouvrage, — effectué l’ensemble des corrections demandées, — réalisé une nouvelle relecture complète où j’ai proposé quelques modifications ici ou là pour que ça sonne mieux, pour préciser quelques trucs qui me semblaient moins évidents avec le recul, pour virer un ou deux trucs, affiner et tirer le texte vers le haut.
Et je viens de renvoyer le tout.
Avec le recul de deux semaines sans l’avoir regardé, j’ai redécouvert le texte et, contrairement à ce que je m’attendais, j’ai adoré ! Alors oui, j’en suis l’auteur donc on pourrait s’attendre à ce que ce soit le b.a.-ba du truc mais dès qu’on passe trop de temps sur un texte, on fini toujours par en être saoulé. Et lorsqu’il s’agit d’un roman, qu’on doit lire et relire, corriger et modifier, on passe toujours suffisamment de temps pour s’en dégouter, du moins durant un temps (souvent la satisfaction revient à la sortie). Mais là, au contraire, deux semaines après l’avoir lâché, je suis enthousiaste.
Ordo sera donc un roman « fantastique » à grand spectacle à mi-chemin entre plein de chemins (name dropping : Constantine, Supernatural, Buffy, Doctor Strange, Good Omens et les films de mafias et de casse, de manière générale), tout ça en étant « pas que ça », avec un lien avec mes productions jdr contemporain-fantastique mais aussi Presque Minuit et Au Crépuscule. Bref, je me suis amusé et ça va être bien cool !
Prochaines étapes :
— Si mes corrections sont validées, le texte va être transmis à une correctrice dont le travail est de défoncer mon texte, corriger les fautes invisibles aux yeux normaux, supprimer les majuscules de mes Noms Inventés alors que c’est Trop Classe et de me le soumettre pour que je le corrige en ce sens.
— La sortie du roman est, à l’heure actuelle, prévue pour septembre (en tout cas, c’est ce que disent les sites de vente en ligne). On verra si virus aidant, les choses ne changent pas d’ici là. 50/50 disons.
(Le visuel est un extrait d’une des propositions de couvertures bien cool de Axel « Supacat » Mahé).
Un mois plus tard, j’ai terminé le premier jet de Ordo, mon prochain roman.
Il fait un peu plus de 500 000 signes et je suis pas mécontent d’y être parvenu. Le timing n’était pas évident, ça m’a demandé une discipline pathologique mais le résultat est là. Si écrire un roman de cette taille, en moins de quatre mois et demi, tout en bossant à côté, ne me parait pas faisable sans perdre un peu de santé mentale (ça n’a rien d’une écriture romantique, l’écharpe au vent), à l’inverse, et paradoxalement, je n’aurais probablement pas « mieux écrit » ce livre avec le double de temps : ma productivité atteint ses limites passées quelques heures.
Même si c’est ce que j’ai fais lorsque j’ai écris Presque Minuit il y a dix ans, je ne me vois pas/plus écrire 12 heures d’affilée (de toute façon, je n’ai pas le temps pour). Je dis ça, le futur me fera peut-être mentir.
Toujours est-il que le premier jet d’Ordo est terminé et que je suis content de cette histoire (Nan, en fait, j’en suis très content). Je crois que c’est un roman généreux en événements, en idées, dans son rythme et ses effets spéciaux. J’ai repoussé au maximum le signage pour avoir quelque chose de bien rempli et développé dans la mesure du cadre autorisé (en fait, je l’ai copieusement dépassé, mais ça reste dans les mêmes eaux que mes deux précédents). Bon, ça, c’est moi, l’auteur, qui le dit. Faudra juger sur pièces à la lecture (à la rentrée ou en fin d’année, selon comment le virus impacte les futures sorties).
Prochaines étapes : — Tout au long de la rédaction, je me suis noté des trucs à vérifier, quelques répliques cool à rajouter, des verbes ou des mots qui me plaisent à placer. C’est le moment. — J’avais commencé à réaliser des infographies (arbre généalogique, descriptions des différentes familles mises en scène, pouvoirs magiques et lexique). Faut que je termine de les écrire, elles devraient (normalement) figurer dans le roman pour ajouter à l’immersion. — Durant la conception et l’écriture, j’ai listé 26 actrices et acteurs pour jouer les rôles principaux, secondaires et tertiaires dans le film ou la série que pourrait être Ordo. J’ai associé un thème musical à chacun d’entre eux. Il m’en manque quatre. Faut que je les trouve. Peut-être que ça figurera en fin d’ouvrage (ça dépendra de la place, sinon sur mon site). — Plus important que tout le reste : faut que je me relise, entièrement et en profondeur. Je l’ai peu ou pas fait durant l’écriture donc y’a l’assurance d’avoir des tournures pourries à presque chaque paragraphe. Accessoirement une petite relecture à voix haute associée à Antidote ne fera pas de mal pour livrer un roman aux fesses les plus propres possibles.
Bref, c’est pas fini mais une très bonne étape est passée et ça continue d’avancer !
(Le visuel est un extrait d’une des propositions de couvertures bien cool de Axel « Supacat » Mahé).
En début de semaine, j’ai terminé, comme planifié, ma structure détaillée à l’extrême pour mon roman, Ordo. Un plan de 355 000 signes (soit à peu près 260 pages au format du roman, lui même prévu dans le format habituel des 330/350 pages de l’éditeur) que j’ai transmis à mes éditrices pour avoir un avis, voir si c’est trop ou pas assez sur certains points, obtenir un peu de recul sur la bestiole sur ce qui fonctionnerait ou ne fonctionnerait pas.
Comme je pouvais écrire ce que je voulais, j’ai accepté en posant « deux conditions » :
— 1/ pas d’époque victorienne, de steampunk, d’années folles. Quitte à créer un nouveau roman, j’avais besoin de couper avec Presque Minuit et Au Crépuscule. — 2/ pas de Paris ou de France. Pour les mêmes raisons. Besoin de changer d’air, de convoquer un autre imaginaire.
Je me suis donc retrouvé à New York, de nos jours, pour du pur contemporain fantastique (d’un point de vue rôliste) ou de la fantasy contemporaine/urban fantasy (d’un point de vue littéraire) et d’un commun accord, on a poussé vers un roman un cran plus adulte. J’y reviendrai en détail en temps utile mais ça lorgne forcément et fortement vers certaines de mes marottes habituelles, avec l’histoire d’un casse au sein de la mafia de la magie (noire) sur fond de guerres familiales, de pouvoirs et de démons.
Prochaine étape : la réception et digestion du retour éditorial et l’écriture pure et dure du roman pour une remise du manuscrit début avril !
Le visuel est un extrait d’une des propositions de couvertures bien cool de Axel « Supacat » Mahé.