En ce moment, je continue le développement et l’écriture de mon nouveau projet de roman et je me sens toujours aussi SM dans cet exercice, m’excitant des idées en construction, souffrant en les agglomérant, désespérant du temps et de l’énergie que ça prend.
Je suis actuellement dans un entre-deux propre à ma façon de concevoir et d’écrire, technique que j’ai raffinée avec les années et les projets : le plan global est fini depuis une grosse paire de semaines et se tient avec quelques trous ici ou là. Maintenant, avant la rédaction pure et dure où je suis sensé courir dans l’écriture et où les mots couleront tout seuls pour former une histoire merveilleuse et limpide, je m’attache au plus compliqué mais au plus vital : le Grand Plan (aussi appelé « plan de niveau 2 ») qui doit colmater tous les trous de la première version, figurer tous les événements le plus précisément possible pour obtenir un proto-roman écrit à 50% de sa taille finale.
Et bah, c’est jamais ma partie préférée. Loin de là. Faut serrer les dents et se voiler un peu la face en se disant qu’en travaillant encore et encore ça va bien finir par se clarifier.