Reservoir Girl – roman – soumissions éditoriales

Voilà donc, c’est fait. Hier, j’ai envoyé cinq exemplaires papier de Reservoir Girl à cinq éditeurs soigneusement sélectionnés.

Quoi vous ne vous souvenez pas ce qu’est Reservoir Girl ? Mais c’est ce fabuleux roman en devenir voyons !

La plupart des infos – ligne éditoriale de chaque maison, contraintes, demandes, manière de présenter mon manuscrit – je les ai trouvées dans le Grimoire Galactique des Grenouilles (alias « le Guide Cocyclics »). Je ne vais pas recopier leur présentation mais, pour résumer en deux mots, Cocyclics est une dynamique association de Béta-lecteurs (voilà, deux mots) qui édite ce petit livret A5 où se trouve un paquet de conseils et de fiches éditoriales. Quelle maison édite quel type de romans, pour quels types de lecteurs, avec quelle ouverture aux jeunes auteurs. Bref, j’y ai trouvé de quoi sélectionner des maison susceptibles d’être intéressées par mon projet. Au lieu de bêtement envoyer aux noms que je connaissais.

Par exemple, Reservoir Girl s’adresse à un lectorat jeune adulte – voire adulte. En effet, malgré sa composante « urban fantasy » avec un peu de magie, des sorcières et plus globalement des références au Magicien d’Oz, il s’agit aussi d’un thriller, parfois « grossier », parfois très « pop » (je prend toujours l’exemple de Tarantino qui reste assez parlant pour beaucoup de gens). Ça discute donc beaucoup, souvent mal et certaines scènes et conversations ne sont pas pour les enfants. Tout ça pour dire que je ne peux pas m’adresser à l’éditeur de fantasy classique jeunesse. Ou alors je peux le faire mais je ne dois pas espérer une seule seconde avoir la chance de voir ce roman publié. Bref, il a fallu croiser les infos et naviguer entre éditeurs ados et éditeurs adultes – ce qui réduit assez rapidement les choix dans ce domaine.

Ceci fait, plutôt que d’attendre fiévreusement une réponse négative au bout de six mois, j’ai envoyé quatre soumissions par mail – aux éditeurs acceptant de recevoir des manuscrits par mail – à la mi-décembre. Et hier donc, j’ai envoyé cinq soumissions papiers – aux éditeurs acceptant uniquement les soumissions via exemplaires papiers (au passage : imprimer cinq ex, ça coûte un bras !). J’ai mon chouchou, j’en ai rencontré certains en salon, j’ai eu de brefs contacts avec d’autres par mail mais au final, j’ai décidé de faire un tir groupé pour pouvoir me concentrer sur d’autres taches durant quelques mois… Par exemple, l’écriture d’une troisième roman.

Parce que je me connais sinon : toutes les deux semaines, je vais me demander si je n’aurais pas du tenter de démarcher un tel ou un autre. Donc autant en faire un peu trop, que pas assez. Pour la tranquillité de mon cerveau et de mes nerfs. Bon, on m’a rapporté aussi ici ou , qu’une soumission, surtout quand elle est papier, c’est sans espoir. Je veux bien le croire. Enfin, plutôt, je préfère ne pas le croire, dans un premier temps. Je pense avoir tout le temps de me torturer avec cette idée là dans le futur, pour l’instant, j’essaie de me concentrer et d’écrire. D’ailleurs, j’y retourne de suite.

Et je vous tiens au courant, évidemment.

Di6dent n°1 – Janvier 2011

Di6dent n°1 est sorti. J’en avais déjà parlé ici pour la sortie du n°0 et la qualité n’a pas été perdu dans le surplus de pages. C’est toujours un chouette magazine-prozine-webzine-ezine sur la culture rôliste (le jeu de rôle donc), c’est toujours aussi chouette graphiquement, vraiment bien écrit et documenté, assez dense et le ton « franc » est vraiment plaisant. Où sont les femmes donc ? « Dans ta culture rôliste ! », serais-je tenté de répondre comme un beauf puisque ce premier vrai numéro est consacré aux nanas dans le monde viril et odorant du JDR. « Et plus si affinités » en rajoute la couverture, cool !

Ça coûte plus ou moins 3 euros, ça fait quasiment 164 pages et pour l’instant, c’est uniquement en vente en PDF sur le site rapidejdr.fr

Bon si j’en reparle, c’est pas juste pour leur faire la réclame, c’est aussi pour faire ma réclame. En effet, trois fabuleuses pages sont consacrées à l’interview le plus surréaliste que j’ai jamais donnée (et que je donnerai sûrement jamais). Bon, c’est très trivial bien que forcément intéressant (Alain Delon n’aurait mieux parlé de lui) et il faudrait être fou pour ne pas l’acheter rien que pour ça mais le reste à l’avenant.

Pour les retardataires ou ceux qui souhaitent se faire une idée de la bonne tenue du gaillard, le n°0, de 100 pages, est donc toujours téléchargeable gratuitement via ce lien.

Ex Machina – Vaughan & Harris – comics

Mon ordinateur toujours en réparation, en plein dans l’écriture d’un troisième roman, je lis. Un peu. Beaucoup.

Cet après-midi, j’ai fini le dixième et dernier volume d’Ex Machina et depuis je n’arrête pas d’y penser, cherchant sur le Net les avis de ceux qui l’ont lu et la façon dont ils interprètent les rebondissements des dernières pages.

Comme j’ai la flemme de faire le résumé pour ceux qui ne connaîtraient pas et n’aiment pas jouer avec Google, voici la présentation du premier volume par l’éditeur français :
Un étrange accident dote l’ingénieur des travaux publics Mitchell Hundred d’étonnants pouvoirs. Il devient alors le premier super-héros d’Amérique. Mais las de risquer sa vie sans impact réel sur la baisse de la criminalité, Mitch raccroche son costume et se présente comme candidat à l’élection du maire de New York. Il remporte haut la main le scrutin. Dès lors, commence pour lui la véritable aventure… Science-fiction et drame haletant s’entrechoquent dans ce nouveau thriller politique explosif imaginé par un des plus grands auteurs du moment, Brian K. Vaughan (Y : Le Dernier Homme, Pride of Bagdad) et le dessinateur lauréat d’un Eisner Award, Tony Harris (Starman). Réunissant les cinq chapitres initiaux de la célèbre série, Ex Machina : Les Premiers Cent Jours offre un regard intelligent, excitant et souvent provocateur sur la politique et l’héroïsme de l’après 11 septembre.

C’est une série que je suis en VO depuis le tout début, depuis la sortie du premier TPB et que j’ai acheté à chacune des sorties. J’appréciais les précédentes histoires de Brian K. Vaughan, les dessins de Tony Harris, et j’aimais ce mélange de Super-héros « réaliste » mixé à des intrigues à la « The West Wing ». Le personnage principal, Mitchell Hundred, avait ce côté attachant du jeune idéaliste, progressiste, qui essaie de rester neutre vis-à-vis de chacun des partis politiques, œuvrant pour le bien de tous tout en combattant la menace du jour. La mythologie d’ailleurs, bien que présente, était un peu light, tirant un peu trop à la ligne surtout dans les derniers tomes (disons les 3-4 derniers).

Avec ce dernier tome, bien rempli, bien speed, c’est le retour de la mythologie, de l’intrigue SF et d’une fin annoncée, et c’est très réussi à mon goût. Alors oui, c’est un peu rapide par rapport à la décompression de certaines arches narratives, mais au moins c’est payant avec un bon gros final bien rempli. Et surtout avec une « sacrée » fin, surprenante, triste et déprimante. Les événements étaient annoncés dès le tout premier épisode mais je ne pensais que la fin serait si amère et, surtout, si finement trouvée.

Très chouette comic-book donc dont la fin m’aura donné envie de tout relire.

50 épisodes en VO, quelques épisodes spéciaux, tous réunis dans 10 tomes (série finie donc). 6 tomes sont parus en VF chez Panini Comics…

Reservoir Girl – roman (cherche éditeur)

Pendant que le premier se fait relire les virgules par des gens très biens sous tout rapport et alors que mon iMac fait tout pour me rendre fou, je vais me mettre à le recherche d’éditeurs pour mon second roman. Bon le démarchage, c’est vraiment pas un truc inné et évident, surtout lorsqu’il s’agit d’évaluer les lignes éditoriales de chacun pour déterminer qui pourrait potentiellement être intéressé par le manuscrit, mais il faut bien.

Alors ce Reservoir Girl n’a rien à voir avec Presque Minuit. Ce n’est pas un roman jeunesse, c’est vraiment une lecture destinée à de jeunes adultes ou des adultes (16 ans ou +, s’il faut vraiment chiffrer) et c’est un « road movie » décalé aux influences multiples et variées (que l’on pourrait résumer par Tarantino, Rob Zombie, le rock et le Magicien d’Oz). Ça commence comme un polar avec la fuite d’une jeune femme munie d’une étrange carte et ça devient assez rapidement… autre chose. Autre chose avec un peu de fantasy, du fantastique horrifique et même une once de SF.

Comme d’hab’, pour m’amuser, j’ai fais un essai de couverture (l’extrait plus haut) et tenté une fausse quatrième de couverture. Et l’exercice est toujours aussi difficile :

Dorothy Gale est une rebelle. Ses parents disparus lors du passage de l’ouragan Katrina, elle vit depuis chez son oncle et sa tante au Kansas. Mais Dorothy n’aime pas sa condition. Elle s’ennuie. Elle désire retrouver ses parents et rêve d’un avenir meilleur. Dorothy veut une vie qui va à cent à l’heure, une vie passionnée, folle et colorée.
Quand un « petit » braquage de station service a des répercussions dramatiques, la jeune femme est contrainte d’embrasser sa vie rêvée de la pire des façons. Obligée de fuir avec la Ford Mustang laissée par son père, son chien Toto et un étrange exemplaire du Magicien d’Oz, elle devra s’allier à un trio de criminels et de bras-cassés aux motivations et aux secrets plus ou moins avouables pour retrouver un mystérieux personnage…

Reservoir Girl est un « road movie » punk-rock et survolté traversant les Amériques sur fond de Magicien d’Oz.

Ah oui, comme j’aime bien développer mes « univers », j’ai réalisé une ébauche de carte (la fameuse carte dont il est question dans l’histoire) qui permet éventuellement au lecteur de se mettre encore plus à la place des personnages. C’est aussi une manière de parodier/me moquer gentiment de l’habituelle carte en introduction des livres de fantasy où l’on suit le parcours des personnages. Là, ça s’intègre directement dans le concept du roman et dans le « mythe » du Magicien d’Oz où Dorothy & co. suivent la route jaune…