Comixity – Podcast & critiques comics

À partir d’aujourd’hui et de manière – totalement honteusement – irrégulière, je vais contribuer au site Comixity. Pour ceux qui n’auraient pas encore le bon goût de connaître : Comixity c’est avant tout un podcast comics – hebdo et mensuel – mais aussi un site d’actus et de critiques détaillées.

Vu le rythme que je risque d’avoir (c’est pas comme si j’avais 15 000 trucs à côté…), je pense relayer chacune de mes critiques ici-même par ce genre de court billet tout comme je pense me concentrer sur des séries récentes et pourtant méconnues. En tout cas, j’ouvre le bal (Olé !) avec la série Bad Planet réalisée par du beau monde : Steve Niles (30 Jours de Nuit), Thomas Jane (l’acteur de The Mist) et Tim Bradstreet (Vampire ! Et pleins de covers d’Hellblazer et du Punisher).

Rien à voir mais quand même : Merci aux presque 120 personnes ayant partagé sur Facebook mon billet concernant Posthume et ma recherche d’un éditeur. C’est un nombre aussi étonnant qu’enthousiasmant !

Posthume – roman (cherche éditeur)

Pendant que Presque Minuit se fait relire chez quelques éditeurs et que Reservoir Girl fait les yeux doux à d’autres, je vais me lancer dans le démarchage de mon troisième roman, le sinistrement nommé Posthume.

Pour m’amuser, me changer de Word et me donner quelque chose à regarder, j’ai fait un essai de couverture (l’extrait plus haut) et tenté une fausse quatrième de couverture. L’exercice est toujours aussi délicat :

« Un soir, alors qu’il est appelé sur un incendie, Guillaume, jeune pompier trentenaire, aperçoit une jeune femme dans les flammes du bâtiment.
Immédiatement, il reconnaît Marie, une ex avec qui il était sorti au lycée. Mais ce qui lui glace le sang, c’est qu’elle ne peut se trouver devant lui : elle est morte dix ans plus tôt en s’immolant par le feu dans la cour de l’école où ils étudiaient alors.
Cette impressionnante vision d’outre-tombe va le pousser à enquêter, à renouer contact avec son passé, ses anciens amis et les souvenirs de cette époque et ce, alors que des meurtres sont commis dans le milieu du spiritisme parisien et qu’une organisation de médiums enquête sur d’étranges événements.

Posthume est une enquête psychologique, ésotérique et fantastique prenant place de nos jours à Paris. »

Oui, je sais. Quatrièmedecouvertureur c’est un métier. Ah non ? Ça devrait.

Posthume est donc un roman pour adultes, un bébé joufflu d’un peu plus de 800 000 signes structuré en deux parties de taille égale (et qui peut donc être scindé en deux courts tomes si besoin est). C’est une histoire que je me trimballe depuis une douzaine d’années dans un coin du cerveau. Une intrigue-univers que j’ai construite avec le temps en l’alimentant d’éléments personnels et d’informations lues ici ou là (ma visite « illégale » des Catacombes dix ans plutôt, des lieux et des « personnages » que j’ai connu, des pratiques dont j’ai entendu parler et… un peu de fiction pour agréablement lier le tout).

Pour ce troisième roman, j’avais envie de proposer quelque chose de plus personnel, d’encré dans une certaine réalité, dans une ambiance douce amer, mélancolique et presque nostalgique, et de prendre le lecteur par la main pour l’emmener à la découverte de pratiques ésotériques et d’un monde « caché ».

Dans l’optique de mettre le lecteur à la place du personnage principal qui tente de se souvenir de faits datant de plus de dix ans, j’ai « conçu » une compilation musicale. Best of du personnage de Marie que découvre le personnage principal au début du roman. Je me suis astreint à choisir quelques titres emblématiques de l’époque (94-2000) afin de permettre à celui qui l’écoute d’avoir au moins un titre lui rappelant cette période devenue floue dans les souvenirs de chacun d’entre nous. J’ai poussé le vice à mettre 50% de titres plus personnel à la jeune femme (20 ans avec une tendance rock/grunge) histoire que ça ait un minimum de personnalité et que ça ne sonne pas comme un best of irréaliste. J’ai aussi joué avec certains titres de chanson ou de groupes quand je devais départager deux prétendants à la compil. Cerise sur le gâteau : j’ai veillé à remplir au maximum un CD de 74 mn (73.30 mn) comme on pouvait le faire à cette époque histoire de rentabiliser la place sur un CD gravé.

Et à en faire une play-list Deezer incorporée au livre :
http://www.deezer.com/fr/music/playlist/58899868

Wastburg – roman – les Moutons électriques

Il y a quelques mois, j’ai eu la chance d’avoir sous les yeux le manuscrit de Wastburg, premier roman de Cédric Ferrand.

Wastburg, une cité acculée entre deux royaumes, comme un bout de bidoche solidement coincé entre deux chicots douteux. Une gloire fanée qui attend un retour de printemps qui ne viendra jamais. Dans ses rues crapoteuses, les membres de la Garde battent le pavé. Simple gardoche en train de coincer la bulle, prévôt faisant la tournée des grands ducs à l’œil ou bien échevin embourbé dans les politicailleries, la loi leur colle aux doigts comme une confiture tenace. La Garde finit toujours par mettre le groin dans tous les coups foireux de la cité. Et justement, quelqu’un à Wastburg est en train de tricoter un joli tracassin taillé sur mesure. Et toute la ville attend en se demandant au nez de qui ça va péter.

Malgré le suicide oculaire qu’a occasionné ma lecture sur écran d’ordinateur (après avoir passé la journée sur Word…), je me suis laissé happer par la lecture de cet échiquier humain qu’est Wastburg – alors que, généralement, la fantasy ce n’est pas mon truc et les dialogues gouailleurs encore moins. Séduit par la structure atypique (j’oserais presque présenter ça comme la version médiévale tortueuse de Magnolia) et une écriture de qualité, l’ensemble s’est révélé étonnamment prenant.

Même si ce billet est placé sous le sceau du copinage, je ne saurais que vous conseiller d’y prêter attention et de tenter l’aventure si le prologue et le premier chapitre lisibles gratuitement vous ont intrigué. Tous les détails pour acheter/commander/être informé sur ce livre se trouvent sur le site dédié à Wastburg.