Wastburg – roman – les Moutons électriques

Il y a quelques mois, j’ai eu la chance d’avoir sous les yeux le manuscrit de Wastburg, premier roman de Cédric Ferrand.

Wastburg, une cité acculée entre deux royaumes, comme un bout de bidoche solidement coincé entre deux chicots douteux. Une gloire fanée qui attend un retour de printemps qui ne viendra jamais. Dans ses rues crapoteuses, les membres de la Garde battent le pavé. Simple gardoche en train de coincer la bulle, prévôt faisant la tournée des grands ducs à l’œil ou bien échevin embourbé dans les politicailleries, la loi leur colle aux doigts comme une confiture tenace. La Garde finit toujours par mettre le groin dans tous les coups foireux de la cité. Et justement, quelqu’un à Wastburg est en train de tricoter un joli tracassin taillé sur mesure. Et toute la ville attend en se demandant au nez de qui ça va péter.

Malgré le suicide oculaire qu’a occasionné ma lecture sur écran d’ordinateur (après avoir passé la journée sur Word…), je me suis laissé happer par la lecture de cet échiquier humain qu’est Wastburg – alors que, généralement, la fantasy ce n’est pas mon truc et les dialogues gouailleurs encore moins. Séduit par la structure atypique (j’oserais presque présenter ça comme la version médiévale tortueuse de Magnolia) et une écriture de qualité, l’ensemble s’est révélé étonnamment prenant.

Même si ce billet est placé sous le sceau du copinage, je ne saurais que vous conseiller d’y prêter attention et de tenter l’aventure si le prologue et le premier chapitre lisibles gratuitement vous ont intrigué. Tous les détails pour acheter/commander/être informé sur ce livre se trouvent sur le site dédié à Wastburg.

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